"Ouest France" Les anti-THT sortis de la préfecture par les policiers 21novembre 2008
Dix huit militants anti-THT (ligne très haute tension) ont été délogés par la police, hier à Saint Lô, ils avaient envahi la préfecture.
Atmosphère tendue à la préfecture de la Manche, hier après midi. Dix huit militants anti-TH ont investi vers 16h le premier étage du bâtiment administratif, au niveau des cartes grise.
les "anti-THT" réclamaient un entretien avec le ministre de l'Environnement Jean Louis Borlo. "Depuis le printemps dernier nous avons envoyé de nombreux courrier au ministre de l'Environnement. Sans réponse. C'est dommage d'en arriver là pour obtenir un rendez-vous", déplore Christophe Gosselin, membre de la coordination interrégionale Stop-THT, favorable à un moratoire suspensif du projet de la ligne très haute tension qui doit évacuer l'électricité produite par le troisième réacteur, en construction actuellement à Flamanville (Manche).
Le ton est monté
D'importants moyens de police ont été mobilisés pour les déloger. Le ton est monté, quand, parvenant, à pousser vers la sortie les militants manu militari, les policiers se sont retrouvés bloqués par une vingtaine de manifestants qui attendaient la délégation à l'extérieur. Avec une barrière métallique, ils comptaient empêcher les policiers d'évacuer leurs camarades. Après un court affrontement, les forces de l'ordre ont sorti les bombes lacrymogènes pour les disperser.
Au final, les militants n'ont pas obtenu le rendez-vous avec le ministre de l'Environnement. "Nous devons d'abord écrire un courrier au Préfet..." L même action se déroulait simultanément à Laval. La délégation mayennaise a, quant à elle, obtenu un rendez-vous avec Nathalie kosciusko Morizet, secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, lors de la venue le" 18 décembre en Mayenne.