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          "Oui, la crise en France est d'abord une crise institutionnelle" II
.. Ce qui pourrait être comique, si la situation n'était pas tragique, c'est le nombre de politiques décidées, abandonnées, puis reprises, quelquefois par les mêmes. les emplois jeunes par exemple. Décidées par la gauche, abandonnées, puis reprises par la droite, sous des dénominations diverses, contrat d'avenir, contrat  « jeune en entreprise »(... ).
Puisque la Ve république a été incapable de se réformer, alors faut changer de république.
 
Les vices de la Ve république sont devenues tels que la France a maintenant besoin d'une VIe république.
 
Car dans la cinquième, la concentration du pouvoir va aujourd'hui de pair avec l'im puissance du pouvoir. Ce paradoxe que Napoléon ou Charles De Gaulle aurait rejeté, nous sommes obligés de  le constater maintenant.
 
Plus profondément, la concentration du pouvoir va de pair avec l'illégitimité du pouvoir. Le parti gouvernemental détient la présidence de la république, le premier ministre, pour ainsi dire tous les ministres du gouvernement, la majorité absolue à l'assemblée nationale avec 365 députés, la majorité du Sénat. Avec tout ce pouvoir, tous ces leviers, toutes ces manettes, ils sont incapables de faire passer le lundi de Pentecôte.
 
Ce n'est pas parce qu'ils sont si nombreux que les Français les reconnaissent légitimes dans leur décisions. En réalité, quoi que l'on décide, tout est vain, tout est stérile lorsque la légitimité de celui qui décide  n'est pas reconnue. »